Avec mes amis, on a décidé de nous mettre à la musique. C'est vrai parce qu'avec leur musique de zoulous qu'ils nous balencent maintenant sur les radios de jeunes et bien que Paulette soit sourde , on se devait de réagir. Le plus dur a été de déterminer notre style, ce qui nous est arrivé pendant l'apéro (puisqu'on trouvait rien, on avait en effet décidé d'en prendre un). Et c'est René qui en a trouvé un : on allait jouer de la musette parce qu'a l'orchestre du village, il ne sont jamais passés à la télé (Video Gag est bien venu une fois mais c'était pour un témoin qui se cassait la figure au mariage du petit-fils de Paulette)

Ensuite vint le problème des instruments. René assura qu'il assurerait aux percussions et il a acheté une batterie (une petite d'occasion) alors que Paulette, elle décida que "non décidément, c'est trop lourd le Tuba", elle opta pour le triangle aussi "parce que c'est pas cher, surtout d'occasion". Alferd se dévoua pour jouer la basse, il faut dire qu'il a été mineur pendant vingt ans, il est donc très agile des doigts, il s'est débrouillé avec sa belle fille qui joue dans un groupe de desse métal pour lui emprunter la sienne. En fait il a dû lui voler, elle était pas d'accord. Moi j'avoue qui j'ai voulu jouer de l'ocarina avec des canettes de bière (cf les trois frères) mais Alfred m'a dit que ça se faisait pas. Finalement je ferai du saxophone et j'alternerai avec la position de chef d'orchestre.

Nous avions fière allure mais il faut dire que la voix solo au triangle avait de mal à ressortir mais il faut dire que même en tapant fort elle avait du mal à couvrir la batterie de René et la basse d'Alfred. On a voulu cotiser pour acheter un amplificateur mais Paulette n'a pas voulu mettre sa part en voyant les prix. Mais on lui a vite pardonnée car elle a réussi à nous faire passer en première partie de la mese du dimanche de l'église Ste Berthie. Décidément, Monsieur le Curé l'aime bien. Je me souviens qu'il y avait près d'une centaine de personnes, exceptionnel pour notre commune mais il y avait beaucoup plus de jeunes que d'habitude, Alfred pensait qu'il y avait du rab de vin de mese, je lui répondis que c'était sans doute pour nous voir. Entre temps je me suis mise au chant.

On a commencé par le morçeau écrit par Paulette : la vie chère, et j'avoue avoir été interloquée de vois monsieur le curé demander au jeunes de faire les choeurs. Ca c'est encore un coup de Paulette. Ca n'a pas été facile, puisqu'on avait déjà pas répété beaucoup entre nous, alors avec des jeunes en plus, on s'est un peu perdus. Paulette à commencé par la deuxième voix mais c'est pas grave parce que le triangle ne s'entend pas. Alfred et René s'en sont très ben sortis malgré leurs 132 ans cumulés. Il sont partis par la sacristie. Moi, quelqu'un a eu (la riche) idée de couper mon micro, juste au moment ou j'entamais le couplet préféré de Paulette, sur la Taxe des alcools. Comme il y avait une confusion dans l'église on a préféré s'enfuir et on a abandonné les instruments.

Peut être qu'on s'y remettra un jour, en attendant même si nous n'avons que deux chansons en répertoire, nous continuons de répeter et nous pouvons jouer pour vous. Laissez moi un mail dans ce cas. Merci.